Impacts environnementaux

Les puffs sont des cigarettes électroniques jetables. Elles sont prêtes à l’emploi et pré-remplies avec un « e-liquide » ; ce dernier est chauffé par une résistance et inhalé ensuite par le·la consommateur·trice. Les liquides contiennent un mélange de glycérine et de propylène glycol, des arômes et, la plupart du temps, de la nicotine.

Si les premières puffs étaient à usage unique, il existe désormais des modèles rechargeables qui peuvent être utilisés plusieurs fois. Cependant, leur durée de vie reste limitée, et elles finissent tout de même à la poubelle une fois hors d’usage. Les puffs, qu’elles soient jetables ou rechargeables, posent donc un problème écologique majeur, car elles contiennent des composants plastiques, électroniques et chimiques, notamment une batterie, et sont souvent mal éliminées (voire abandonnées dans la nature).

Pour les questions relatives aux puffs, dirigez-vous sur la page dédiée aux Puffs

L’industrie du tabac est un acteur majeur du réchauffement climatique, avec des émissions annuelles de 84 millions de tonnes de CO₂ – l’équivalent de 17 millions de voitures en circulation. À chaque étape de production, l’empreinte carbone s’alourdit : culture intensive, déforestation massive, transport international et fabrication énergivore.

Mais ce n’est pas tout : en détruisant les forêts, la culture du tabac réduit aussi la capacité de la planète à absorber le CO₂, aggravant encore plus l’impact climatique. Contrairement à d’autres cultures agricoles, le tabac ne nourrit personne et ne présente aucun avantage environnemental. Il ne fait qu’appauvrir les sols, épuiser les ressources et polluer durablement l’air que nous respirons.

Produire du tabac, c’est aussi gaspiller des milliards de litres d’eau. Chaque année, 22 milliards de litres sont utilisés rien que pour la fabrication des cigarettes, sans compter l’irrigation intensive des plantations. Dans de nombreuses régions du monde, cette consommation excessive aggrave la pénurie d’eau et met en péril la sécurité alimentaire des populations locales.

Et ce n’est pas tout : les champs de tabac sont saturés de pesticides et d’engrais chimiques, qui finissent par contaminer les rivières et les nappes phréatiques. À long terme, ces pratiques appauvrissent les sols et rendent les terres agricoles impropres à d’autres cultures, menaçant ainsi la biodiversité et l’équilibre des écosystèmes.

Face aux critiques, l’industrie du tabac tente de se donner une image écoresponsable, en lançant des initiatives dites « durables » : mégots recyclables, emballages biodégradables, programmes de reforestation… Mais ces actions sont loin de compenser les ravages causés par la production et la consommation de tabac.

Le greenwashing est une stratégie de communication visant à détourner l’attention du public des véritables problèmes environnementaux. En mettant en avant des solutions superficielles, l’industrie du tabac cherche à freiner les réglementations écologiques tout en continuant ses activités destructrices.

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